Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 09:01

Clichés pris lors de la première du fardeau de Curosset, le samedi 29 septembre 2012 au palais des festivités d'Evian.

 accueil 01

L'accueil Fun en Bulle à Evian

caisse_01.jpg

La billeterie Fun en Bulle.

  briefing 01

  Le briefing avant spectacle.

 maestro_01.jpg

Maestro ordonne de chauffer la voix.

  echauffement_voix_01.jpg

Alors on chauffe sa voix...

  cottelin_01.jpg

L'abbé pensif avant sa malédiction

 

   curosset_03.jpg

Le Curosset entamme son récit.

 

  le_moine_02.jpg

Le père abbé.

  sermon_01.jpg

Le sermon du curé Pinget

   premiere_crise_01.jpg

Premières crises de possession.

  rapporteur_02.jpg

 Les rapporteurs de la première crise

  rapporteur_04.jpg

 Les rapporteurs de la première crise

  rapporteur_01.jpg

Les rapporteurs de la première crise

  rapporteur_03.jpg

Les rapporteurs de la première crise

  violette_01.jpg

Le secret de Violette

  seance_pleiniere_03.jpg

L'intendant sarde eb séance avec le curé Pinget et la mère suoérieure

  seance_pleiniere_04.jpg

L'intendant sarde avec le syndic

  medecin_01.jpg

Le medecin expose son point de vue

  veillee_03.jpg

La veillée

  le_maire_02.jpg

Le maire ne tardera pas à déchanter

ardoisier_04.jpg

Les ardoisiers

  cauchemar_01.jpg

Le cauchemar des âmes damnées

 confirmation_04.jpg

La scène de la confirmation 

possedee_02.jpg

La scène de la confirmation 

  possedee_01.jpg

La scène de la confirmation

  curosset_04.jpg

Le retour de Constans

  final_01.jpg

Le final et le salut au public

  costumieres_01.jpg

Merci aux costumières

  liseuse_01.jpg

La liseuse

  morzinoise_01.jpg

Une écolière morzinoise

  mere_superieure_03.jpg   morzinoise_03.jpg   morzinoise_05.jpg
  morzinoise_06.jpg   morzinoise_10.jpg

  pianiste_01.jpg

Notre pianiste

 possedee_03.jpg  possedee_06.jpg  possedees_05.jpg
Partager cet article
Repost0
1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 14:40

Amis théâtronautes

 

Le fardeau de Curosset (ou l'étrange histoire des possédées de Morzine) a connu ce week-end à Evian (29 et 30 septembre) ses deux premières représentations.
Les comédiens, danseurs, chanteurs, techniciens et musiciens (60 personnes environ) ont ainsi investi le palais des festivités afin de remémorer au public ce que fut la vie des hommes, et surtout des femmes, dans la haute vallée de la Dranse vers le milieu du 19ème siècle.
Le nombreux public, sans toutefois occuper toutes les places disponibles, a visiblement et auditivement parlant apprécié la performance.
Car il s'agit bien là d'une performance, d'une performance collective mieux d'une somme de performances plus ou moins individuelles...
Au premier chef celle de l'auteur, celle d'une création originale autour d'un évènement marquant pour le Chablais, évènement tombé peu à peu  dans l'oubli. Il suffirait de demander à nos contemporains, afin de vérifier cela, si ces derniers ont eu connaissance d'une pareille histoire dans la région pour s'apercevoir que non seulement la réponse est négative, mais que s'en suit immédiatement un large étonnement !
Suzanne.JPGAutre performance celle des costumières, des techniciens, décorateurs, chanteurs et danseurs, sans quoi le réalisme de la situation ne serait pas perçut comme tel.

Enfin la performance du metteur en scène qui doit composer sans cesse entre calendrier et disponibilité. La coordination de toutes les protagonistes, chacun avec son cortège d'exigence et de relationnel parfois tendus, motive une grande aptitude à la diplomatie.
L'orchestration d'un tel spectacle s'avère en définitive une tâche ardue et complexe. Croyez moi si je vous dis que préparer un spectacle d'une heure cinquante avec 60 intervenants sans la moindre fausse note est un réel challenge. Je dois ainsi vanter l'abnégation de Pierre Favre, largement salué comme il se doit par Roland Hyacinthe. Non Pierre, Roland ne parle pas trop, et il a parfaitement raison de te saluer à ta juste valeur.
Seul petit bémol quant à la somme des énergies, des bonnes volontés et du travail accompli qui n'est pas toujours suivi comme il le faudrait par les médias.
Hormis une radio et un seul article dans la presse locale, on ne peut pas dire que cette dernière eut peu ou prou perçut un intérêt à la chose... Dommage !
Le sujet et le réalisme du spectacle, la période complexe et le lieu auraient du largement inspirer les médias.
Car la production d'un tel spectacle nécessite non seulement l'investissement de tous les intervenants, comédiens, etc... Mais aussi de toutes les bonnes volontés qui peuvent relayer l'information, ne serait-ce qu'à titre d'encouragement.
Les médias ont largement leur place dans ce processus de communication, comme tous les tiers ayant pignon sur rue en acceptant les affiches que nous leur proposons. Ils participent eux aussi à leur manière à la vie dans la cité et à la diffusion du savoir et de la culture !
Et puis en cette période de crise ou tout devient difficile, il faut comprendre, même si cela n'est pas et ne doit pas être notre leitmotiv, que tout à malheureusement un coût. Entre location de salle, campagne d'affichage, messages radiophoniques, etc... Tout devient budget !

Toute la troupe tient à remercier à ce propos tous ces sponsors qui ont largement contribué à la réussite du spectacle.
Il n'en demeure pas moins vrai que notre seul salaire restera le plaisir procuré au public, notre seule satisfaction sera toujours d'entendre les applaudissements, de ressentir les émotions procurées et de mesurer la joie partagée entre tous et toutes...

La joie d'avoir ouvert ne serait-ce qu'un seul instant une fenêtre sur notre passé ! La joie d'oublier quelques minutes durant, ce présent parfois étouffant.

J'ai eu pour ma part de trés grosses émotions, plus particulièrement samedi soir au sortir du sermon et au moment du salut.
Les FillesAinsi le fardeau de Curosset relatant notre passé, et bien que non natif de haute-Savoie, me permet il de saluer le combat et la dure vie de ces hommes et femmes de Morzine.
Ces femmes surtout, elles qui ont souffert dans leur corps et dans leur âme, ces femmes qui ne doivent en rien engendrer la moindre honte mais révéler au contraire leur combativité, leur envie d'exister tout simplement !
 

 

A vendredi pour d'autres émotions !

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 11:33

Bonjour

 

Nous sommes aujourd'hui mardi à un tout petit peu plus de 4 jours de la première du fardeau de Curosset à Evian avec encore quelques détails à peaufiner. Mais nous sommes prêts maintenant à vous présenter le fruit de notre travail.

Faut il rappeler que les quelques 60 comédiens, chanteurs, danseurs, musiciens et techniciens sont tous sans exception des bénèvoles dans cette aventure.

Faut il dire que le fardeau de Curosset est le fruit de plusieurs heures de répétition, répétitions engendrées dans la bonne humeur après 8 heures (sinon plus) d'activité salariée ici ou là, après des heures de transport pour certains et un retour à la maison vers 23 heures (après répétition) pour un repos bien mérité (voire plus selon les domiciles). Le spectacle s'invite même parfois dans le sommeil !

Ajouter à cela le temps passé pour les décors, costumes, conception des affiches, flyers, publicité et autres... Et vous comprendrez pourquoi nous sommes tendus à la veille de la première.

Le succès de notre spectacle est trés important pour nous, et plus généralement pour toute troupe de théâtre dite amateur ! Autant nous ne comptabilisons bien évidemment pas les heures, cela nous l'avons choisi, autant la réalité de ce monde nous rappelle à ses obligations... Financières par exemple !

Nous espérons d'abord et surtout que vous passerez avec nous un agréable moment de jeu mais aussi chantant et dansant... Sachez que l'auteur et metteur en scène (Pierre Favre) a distillé dans le spectacle quelques touches d'humour et de surprises bien que le sujet fut lourd et quelque peu dramatique...

Nous vous disons à samedi et en attendant je vous invire à faire connaissance avec quelques protagonistes du fardeau !

A samedi.

 

 Portrait 001Portrait_009.png

Portrait_007.pngPortrait_021.pngPortrait_019.png Portrait_011.pngPortrait_022.pngPortrait_020.png Portrait_003.pngPortrait_005.pngPortrait_002.pngPortrait_013.pngPortrait_015.pngPortrait 023Portrait_017.pngPortrait_016.pngPortrait_008.pngPortrait_006.pngPortrait_010.pngPortrait_018.pngPortrait 004

Partager cet article
Repost0
20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 10:58

Amis théâtronautes bonjour

 

Aujourd'hui que dire sinon que l'histoire est un éternel recommencement !

Témoin, une autre affaire de possessions chez nos amis transalpins, jugez plutôt.

 

Une épidémie d'hystéro-démonopathie éclata à Verzégnis dans le Frioul (près d’Udine en Italie) en 1878.
Elle fut étudiée avec soin par les docteurs Chiap et Franzolini.
Eglise_Verzegnis.jpgQue dire de l'épidémie de Verzégnis sinon qu'elle est analogue à celle de Morzine quelques années plus tôt.
La ressemblance est frappante en effet; mêmes conditions topographiques, mêmes conditions hygièniques, morales et sociales. Seule différence, l'ampleur du phénomène de Morzine avec ces mêmes conditions encore plus mauvaises qu'à Verzénis.
L'épidémie débuta en janvier 1878, la première malade, jeune fille de 26 ans, présentait depuis déjà 8 ans des signes d'hystérie : boule, gastralgie, etc... auxquels se joignirent des convulsions qui firent croire à la possibilité d'une obsession diabolique.
On lui fit subir l'exorcisme au pardon de Clauzetto, lieu de pèlerinage célèbre qui scella définitivement la forme de la maladie. Les accès de convulsions devinrent de véritables crises démoniaques avec rage, fureur, blasphèmes et délire spécial !
Le son des cloches provoquait les accès, de même que la visite d'un prêtre ainsi que la vue des objets sacrés.
Cette malade fut l'unique cas durant 7 mois jusqu'au mois de juillet 1878 ou plusieurs autres femmes furent prises de convulsions à leur tour.
L'épidémie connut une progression rapide comme à Morzine, à la suite d'une cérémonie religieuse en grande pompe en l'église paroissiale de Verzégnis, cérémonie à laquelle on fit assister tous les malades.
Un curieux rapprochement entre les deux épidémies consiste dans l'absence de délire érotique !
L'épidémie de Verzégnis fut attaquée dès la première année par des moyens d'isolement et de séquestration qui avaient réussi à Morzine. Les malades furent transportés à l'hôpital d'Udine.
Un rapport des docteurs Franzolini et Chiap en janvier 1883 constata la disparition complète de l'épidémie grâce au maintien des mesures de rigueur prises plus tôt.
L'épidémie dura un peu plus d'un an !

 

Autre cas de possesion au village du grand Hirel près de Saint-Brieuc en 1881. Il s'agit là des sept enfants d'une même famille. Ces enfants se livraient jour et nuit à des contorsions extrêmement bizarres, parfois poussés par une force surnaturelle. Ils allaient se jeter à toutes jambes dans un puits situé dans la cour de la ferme et en remontaient en se tenant aux parois comme un singe. Parfois encore, ils grimpaient dans les arbres, gravissaient avec une rapidité vertigineuse le sommet de la maison et se livraient sur le faîte des cheminées à des danses infernales accompagnées de cris sauvages.
La plus jeune des filles, âgée de 7 mois, prenaient même son élan dans les airs, si l'on n'avait pas pris la précaution de l'attacher à son berceau... Tels sont les faits rapportés par des personnes sérieuses et dignes de foi.

 

L'Espagne connut aussi de pareils phénomènes dans l'ancienne ville de Jaca en 1881.

Il est intérressant de relever ce que constata Don José Reig Y Gasco.

"L'époque de la puberté, les troubles des fonctions génitales, l'impressionnabilité excessive, les inquiétudes, un trop grand travail, de mauvais traitements, la peur, la jalousie, un amour contrarié, le manque d'affection qui calment l'exaltation des sens, sont les causes qui, jointes à la dévotion et à l'exaltation religieuse, contribuent à développer le mal dont nous nous occupons."

Sources : Etudes clinique sur la grande hystérie ou hystéro-épilépsie, étude accessible à l'adresse http://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/index.las?p=902&cote=45169&do=page

 

à bientôt

Partager cet article
Repost0
15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 13:25

Bonjour à tous et à toutes

Parlons aujourd'hui de ces personnages largement présents dans nos mémoires et dans les écrits plus ou moins anciens. Ces personnages qui pour beaucoup, une fois passés au prisme de la religion et de l'imaginaire, ne sont pas sortis indemnes de moultes histoires auxquelles ils furent mêlés... Il s'agit bien sûr des sorciers et autres sorcières de nos montagnes...

Sorcellerie.jpgL'auteur du "fardeau de Curosset", Pierre favre, a justement introduit dans le spectacle un personnage imaginaire, un de ces sorciers nommé pour le besoin "le hérisson". 

Ces hommes et femmes avaient, outre le folklore, une connaissance et une réputation indéniable... La connaissance et l'utilisation d'une large pharmacopée intimement liée à l'utilisation des plantes et autres herbacées.

Bon pour être honnète disons que la pharmacopée en question était plus moins crédible et surtout plus ou moins efficace voire dangereuse selon les compétences. Les connaissances d'untel soulageaient probablement, celles d'un autre peut-être moins...

Les sorciers s'inscrivaient pleinement dans les moeurs campagnardes jusque tard au 19ème sicècle car la science n'avait pas encore les moyens de contestation d'aujourd'hui.

J'ai trouvé pour illustrer le propos quelques recettes d'alors; recettes pour lesquelles je doute fort qu'il soit souhaitable de s'aventurer... En tout cas je décline toute responsabilité si d'aventure votre compagnon ou votre voisin se met à hurler à la lune...

Premier exemple, la quête du saint graal pour tout être vivant sur cette terre ! L'amour. La quête d'amour et plus particulièrement celui d'une jeune fille pour un jeune homme ! Rien de plus facile !Pain_Troue.jpg Il faut quand ladite jeune fille aura ses règles, que celle-ci fasse un trou avec son doigt dans un petit pain tout chaud pour y faire tomber 9 gouttes de règles avec 9 gouttes de sang de son nez. Elle refermera ensuite la calotte du petit pain qu'elle fera sécher ensuite  dans un four pour réduire le tout en poudre. Puis elle fera dissoudre cette savante poudre dans une soupe ou un bouillon qu'elle fera boire bien évidemment, à 3 ou 5 reprises, à son élu.

Seconde recette pour monsieur cette fois-ci, monsieur qui peut avoir quelques troubles passager si vous voyez ce que je veux dire. Il existe aujourd'hui la petite pillule bleue, mais à l'époque eh bien on faisait avec ce que l'on avait. Pour ce faire.... Prenez des racines de satirions pignon - ah mais qu'est ce vous croyez, que cela allait être facile ! - prenez ensuite de l'anis vert, de la roquette (à égale partie), ajoutez y un peu de musc (composition de la cervelle de passereau), puis de l'herbe appelée langue d'oiseau avec un peu de mouches cantharides... Faites confire le tout dans du miel purifié que vous prendrez tous les matins pendant 8 jours à jeun... Si avec ça vous êtes toujours à plat....

J'ai plein d'autres recettes à disposition si vous le souhaitez !

Bon appétit.  

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 21:29

Bonsoir

La possession sur Morzine en ce milieu de 19ème siécle est une affaire de femme on le sait, mais que dire des hommes alors ?

Oh pas de ces hommes issus des pouvoirs politiques, religieux, issus des rangs de la médecine et autres congrégations, non ces hommes que furent tout simplement ces pères, ces maris et frères !

Cette période de troubles fut de toutes les douleurs pour ces femmes c'est certain, mais on peut penser que l'épreuve a pu paraître aussi âpre que soudaine pour la gent masculine.

D'abord les jeunes qui ont eu grand peine à supporter toutes les "malversations du malin", probablement par peur du discrédit. On imagine alors sans peine ce que fut leur retour hivernal, après une saison passée à Genève en tant que maçon, ahuris devant le tour qu'a pris la vie au village.

Famille.jpgLa vie saisonnière sur Genève ne signifiait pas la fuite, mais la préparation d'une vie future et la concrétisation d'un établissement au village qui supposait l'accord d'une partenaire... Afin d'y fonder une famille. Les promises du village devaient donc rester... mariables !

Le désarroi de ces jeunes hommes a pu les conduire ainsi à la colère !

Les maris et pères quant à eux, on certainement été sévèrement bousculés sinon malmenés. Mais ils ont apparemment tenu le choc hormi une victime, malheureux père de tout premier cas.

Ils ont fait preuve dans l'ensemble de dignité et de sang froid et n'ont surtout jamais lâché leurs épouses et leurs filles, hormi là aussi un cas de fuite à l'étranger, "l'affaire" étant un prétexte aisé pour abandonner ses charges de famille.

Tous ces hommes ont enduré et satisfait tous les caprices et tenté toutes les solutions, pélerinage, exorcisme, éloignements, etc...Ils n'ont pas manqué à leurs devoirs !

à bientôt

Source : La possession de Morzine "un merveilleux malheur" de Bernard Sache

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 17:00

Amis théâtronautes

 

Une dizaine d'années de crises de possession, un  bouleversement continu de la vie des Morzinois, la présence et la venue d'autorités religieuses, politiques, quelques sommités de la médecine, j'en passe et des meilleurs... Et après ?

Comment toutes les personnes atteintes par ce "mal" ont elles repris le cours de leurs vies ? Se sont elles réinsérées dans leur environnement ?
Un Morzinois sur trois n'a pas 15 ans au moment des faits ! Comment spectacteurs et acteurs ont il grandi ? Que de questions sans réponses, car en fait on n'en sait rien !
Morzine_Panneau.jpgQue sont devenus les enfants de Morzine après les possédées... Motus et bouche cousue ! Pas le moindre ecrit, pas de témoignages, le Morzine post possédées nous échappe totalement, jusqu'à ce qu'un jour ne sortent des greniers quelques documents...
Seul élément tangible, les observations du  docteur Boucher en 1895 qui voit un village de Morzine tout à fait nouveau. L'hygiène y a changé radicalement et l'alimentation a également nettement progressé. Le changement est si net que l'on fait de Morzine une station climatérique" !

Définition de climatérique :
An climatérique ou année climatérique. Chaque septième année de la vie humaine, et particulièrement, la soixante-troisième, qu'on appelle aussi la grande climatérique.
Les anciens croyaient à l'influence des années climatériques sur la santé, la vie ou la fortune.
se dit quelquefois, en Médecine De certaines époques de la vie où il survient de grands changements, l'époque de la puberté est une époque climatérique.

 

Ce sont donc les neurasthéniques, les névrosés qui "aujourd'hui" viennent demander leur guérison à ce même pays que bouleversa la névrose. Beau renversement de situation !

Morzine n'est alors plus isolé du reste du monde, tous les sentiers ainsi que les pistes des années sardes ont été transformées en routes...

Place au désenclavement et au devoppement d'une future grande station que deviendra plus tard Morzine...

à bientôt

Source : La possession de Morzine "un merveilleux malheur" de Bernard Sache

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 16:14

Amis théâtronautes

Non ce n'est pas le titre d'une des fables de La Fontaine mais l'occasion de parler ici et aujourd'hui d'une paroissienne du fardeau de Curosset. Une paroissienne pas comme les autres... La bigote !

bigote-venin.JPGElle n'est d'ailleurs pas le privilège de la gent masculine  puisque c'est un nom féminin (bigote) ou masculin (bigot).

Une vieille chronique latine (Duchesne, III, 360) dit que Rollon, sommé de baiser le pied du roi Charles s'écria : "Ne se bi god" soit "jamais par Dieu", et que le sobriquet de bigot vint de là aux Normands.

Au 15ème siècle c'est une « personne qui montre une dévotion outrée ».
Cela pourrait être aussi un terme d'origine germanique dont il est difficile de préciser la langue d'origine, soit l'allemand ou le néerlandais, « bi got ou be god », traduire « par dieu ! ».
Il est toutefois difficile de dire si bigot est une extension du surnom injurieux évoqué plus haut ou un emprunt à une des langues germaniques.
A noter aussi « La Bigote » qui est une pièce de théâtre de Jules Renard.
Synonymes de bigote : Bondieusard, cul-bénit, dévote, ou grenouille.
Antonyme de bigote    : Agnostique ou athée.

Amen !

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 11:29

Bonjour à tous et à toutes

 

La troupe s'est réunie ce week-end des 8 et 9 septembre à la bulle de Douvaine, pour plusieurs répétitions en costume. Occasion pour nous de prendre quelques clichés afin de vous donner une petite idée du spectacle (voir plus bas).

Opportunité aussi de remercier toutes les comédiens et comédiennes présents qui ont réussi à se libérer tout un week-end malgré les sollicitudes liées à leurs activités professionnelles, à d'autres activités associatives ou tout simplement à leur vie familiale.

Il est très difficile de réunir 60 personnes ou plus, et vous conviendrez que le metteur en scène a bien du mérite à y parvenir... Félicitons le, lui et sa grande patience ainsi que sa disponibilité. Pour avoir géré beaucoup de choses (hors mise en scène) dans une autre troupe, à un autre endroit et en d'autres temps, je sais ce que représente la responsabilité, le travail accompli et l'altruisme dont il fait preuve. Ajouter à cela que le metteur en scène est aussi à l'origine du texte que lui a inspiré cette étrange histoire des possédées de Morzine... Et vous comprendrez pourquoi j'insiste sur ce point ! La troupe dimanche soir après ces répétitions l'a d'ailleurs bien compris et lui a reservé quelques applaudissements bien nourris !

Félicitons aussi toutes les petites mains qui ont oeuvré à la fabrication des décors et des costumes, sans oublier tous les musiciens, le groupe Sabaudia, les choristes qui sont pour beaucoup présents sur scène également en tant que comédiens... J'allais presque oublier les techniciens aux lumières et au son... Merci à tous au nom de tous les participants à cette grande aventure collective et ... "surnaturelle" !

Il ne ne nous reste maintenant plus qu'à finaliser les derniers détails afin que le samedi 29 septembre vers 22 heures et quelques nous puissions remercier le dernier élément moteur à la réussite de ce grand projet.... Le public !

A bientôt

PS : Grand merci au cheval et à la mule pour leurs aimables et dociles participations, et merci pour les souvenirs laissés ailleurs que dans nos mémoires... Vive la nature !

 

Repet_08_09_Sept.JPG

Partager cet article
Repost0
6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 13:54

Amis théâtronautes

L'abbé Cottet-Dumoulin est le premier personnage qui apparaît dans le fardeau de Curosset.
Son apparition lui vaut l'occasion d'adresser une malédiction à la population !
Alors qui fut L'abbé Cottet-Dumoulin ?
01.jpgL'abbé était l'ancien vicaire de la paroisse de Morzine. Cet homme doté d'une taille impressionnante et  d'un regard persant, a tout fait pour déchaîner la haine à son encontre ainsi que la sévérité des autorités cléricales dont il dépendait.
L'abbé était en effet en rupture de ban, l'évêché l'ayant privé de son ministère, probablement à cause de ses excés et de ses démélés avec le curé Pinget. Ils ont effectivement défrayé ensemble la chronique...
On disait alors qu'ils en seraient même venus aux mains dans la sacristie !
Son entêtement à vivre en marge lui a valu de se mettre à dos toute ou partie de la communauté.
Après l'échec d'édification de sa propre chapelle, hors l'aval des autorités religieuses, il s'installe en altitude et vit là avec sa servante dans le chalet qu'il a construit.
Face à l'hostilité et la désillusion, l'abbé Cottet part s'exiler à Genève.
Mais il va jeter, sans doute par esprit revanchard, une malédiction avant de quitter le village.. "je planterai dans Morzine une épine qu'elle n'arrachera pas de sitôt".
Cette prophétie sera d'ailleurs largement utilisée par un magnétiseur charlatan que des Morzinois ont invité en 1861, un peu avant l'arrivée du docteur Constans.
Ce magnétiseur (La source dans le fardeau de Curosset) fut bien incapable d'entrevoir la moindre action protectrice, au contraire il montera une action punitive sur une chapelle en ruine que l'abbé Cottet avait fini par construire sur Montriond.
Ses disciples occasionnels ne trouveront là qu'un pauvre chien sur qui va se déchaîner une fureur collective... Mais ceci est une autre histoire !

Référence "La possession de Morzine" de Bernard Sache, ISBN 978-2-84206-545-4

à bientôt

Partager cet article
Repost0