Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 08:35

Bonjour

Le fardeau de Curosset arrive sur les ondes !

Logo_FBPS.jpgFrance Bleu Pays de Savoie va effectivement diffuser 3 spots de 30 secondes du 24 au 30 septembre, puis du 3 au 11 novembre afin de promouvoir le fardeau de Curosset.

Une entrevue (interview) de présentation de l'évènement d'une durée de trois minutes dans l'émission "France Bleu vous rapproche" sera également diffusée le 27 septembre entre 17 et 18 heures.

Rappelons que le fardeau de Curosset sera joué les

     - samedi 29 et dimanche 30 septembre au palais des festivités d'Evian.

     - vendredi 5, samedi 6 et dimanche 7 octobre à la bulle de Douvaine

     - samedi 10 et dimanche 11 novembre au palais des sports de Morzine.

à bientôt

 

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 14:00

Amis théâtronautes.

 

Le fardeau de Curosset nous livre un tableau où le Jacquot offre un edelweiss à Violette !

Edelweiss.JPGAlors que sait-on sur l'edelweiss ? Sait-on seulement que l’edelweiss est du genre masculin, que ce n’est pas une fleur, que ses bractées couvertes de laine enchevêtrée ne le protègent pas du froid mais des rayons ultraviolets ?

Le nom edelweiss (de edel qui signifie noble et weiss qui veut dire blanc) vient du suisse allemand et remonte à 1784.
Le prénom féminin Edel, diminutif d'edelweiss, se rencontre parfois.

Sa représentante la plus célèbre fut Edel Mary Quinn. Edel_Mary_Quinn.jpgCette jeune irlandaise fervente catholique et missionnaire en Afrique centrale et orientale, aurait du s'appeler Adèle au moment du baptême, mais c'était sans compter sur l'ouie visiblement défficiente du prêtre qui a confondu les deux prénoms. Son procès en béatification a été ouvert en 1957 par l'archevèque de Nairobi (elle mourût au Kenya) en 1944. Jean-Paul II l'a ensuite déclarée "vénérable" en 1994.
Peut-être qu'un jour, une fois canonisée, l'on pourra prier sainte Edel !

Côté botanique , l'edelweiss, ou Leontopodium alpinum appartient à la famille des composées (Astéracées).

On l'appelle aussi

     - pied de lion
     - patte de lion
     - étoile d'argent
     - étoile de glaciers
     - cotonnière étoilée
     - reine des glaciers
     - ou immortelle des neiges.

Originaire de Sibérie, cette plante - Et non une fleur on l'a dit - a immigré en Europe au cours des périodes glaciaires.

On retrouve ainsi l'edelweiss à une altitude de 2 000 à 3 000 mètres dans

     - les Alpes
     - les Pyrénées
     - les Carpates
     - et en péninsule des Balkans.

Cette plante est composée d’un ensemble de fleurs regroupées en capitules et entourée de bractées blanches et laineuses disposées en étoile.
Ainsi se présente cet edelweiss (blanc noble) qui, trop aimé, trop prisé et trop cueilli au cours du XIXe siècle, a fini par être protégé presque partout.

L'edelweiss devenu le symbole des Alpes, est utilisé par l'industrie cosmétique pour ses propriétés anti-inflammatoires mais aussi dans certains produits gastronomiques comme le chocolat ou la fondue, ainsi qu'en liqueur

Dans le Tyrol, l'edelweiss représentait la pureté et l'amour et la coutume voulait que, le jour du mariage, le fiancé en offre un bouquet à sa promise; le Jacquot s'inscrit donc pleinement dans la tradition.

à bientôt

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 12:18

Amis théâtronautes, bien le bonjour

Afin d'illustrer un vieux cliché d'un ouvrage de Morzine, cliché relayé par Roland Hyacinthe, comédien dans le fardeau de Curosset... J'ai jugé bon extraire quelques répliques d'une scène bien précise.

La scène c'est "les premières crises de possessions"..

Alors que Péronne est sujette à l'une des toutes premières crises de possessions au village, plusieurs femmes commentent allègrement la scène mais surtout un autre fait survenu plus tôt...

Femme 3 : La Péronne je l’ai vue sur le pont tout à l’heure, quand on a sorti la petite de l’eau….

Femme 2 : Quelle petite ? Quelle eau ? De quoi vous parlez ?

Femme 4 : Oui, ce matin la fille à la Francine a failli se noyer dans la Dranse, sous le pont…

Femme 3 : Heureusement qu’on passait par là et qu’on l’a entendue…

Femme 4 : On s’est précipitée, et on a pu la sortir de l’eau…

Femme 3 : Eh bien la petite Péronne a tout observé depuis le pont, et je l’ai vue partir en courant en direction de l’école….

Alors oui il s'agit ici d'illustrer un ouvrage, ce vieux pont sur la Dranse à Morzine évoqué plus haut. Voici donc le vieux cliché représentant ce fameux pont.

 

Pont_Morzine.jpg

 

à bientôt

 

 

 

Partager cet article
Repost0
31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 13:41

Amis théâtronautes

 

Aujourd'hui la glossolalie ! Mais qu'est ce que c'est que ce truc ?

Il est fait état dans le fardeau de Curosset de facultés que possédaient certaines possédées. Ces dernières pouvaient en effet parler des langues étranges ou des pseudo paralangages... Elles utilisaient souvent comme "véhicule" le latin, ce qui était étonnant compte tenu du fait que ces femmes s'exprimaient le plus souvent en patois local.

Ces facultés sont regroupées sous le terme de glossolalie !

Glossolalie.jpgOn a rapporté au docteur Constans que l'on a parlé ici en allemand, là en arabe. Qu'en sait on puisque personne ici ne connaît un traître mot d'allemand ou d'arabe. Pour ce qui est du latin, les paroissiennes étaient familières des offices de la semaine et du dimanche, elles pouvaient facilement se saisir de de formules du prêche, du confessional ou marmonnées lors de la messe dominicale.

La glossolalie n'est pas l'exclusivité du démon, mais une expression classique du surnaturel. Elle est très pratiquée dans les religions à mystères de l'antiquité et fut volontiers utilisée par les mystiques chrétiens chez qui elle devenait "la langue des anges". 

Informations extraites du livre "La possession de Morzine" de Bernard Sache, ISBN 978-2-84206-545-4

 

Définition du Larousse  :

Glossolalie, nom féminin.

Phénomène extatique, constaté dans de nombreuses religions et sectes religieuses anciennes et modernes, dans lequel le sujet émet une série de sons ou de mots dont les auditeurs ne peuvent saisir le sens sans le concours d'un autre sujet possédant le don de l'interprétation.
Chez certains malades mentaux, utilisation d'une langue inventée, incompréhensible pour les autres.

Partager cet article
Repost0
22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 11:43

Ah chers amis théâtronautes... Parlons aujourd'hui de cette cultissime émission que fut "au théâtre ce soir" !

L'émission « AU THÉÂTRE CE SOIR » est née à la suite d'une initiative de Pierre Sabbagh chargé, in extremis, par le Directeur de l'ORTF de programmer la saison d'été 1966.
Elle connaîtra sa première diffusion le 28 août 1966 et le rideau tombera pour la dernière fois en décembre 1984.

« AU THÉÂTRE CE SOIR » ce sont :
           - 416 pièces enregistrées (au rythme fou de 2 par semaine),
           - 311 auteurs joués,
           - 1544 comédiens et comédiennes pour 3749 rôles,
           - 85 metteurs en scène,
           - 1200 décors,
           - 4500 costumes,
           - 410000 spectateurs pour combien de téléspectateurs ???

La première pièce diffusée, « La bonne planque» (avec Bourvil), sera la seule à avoir été enregistrée au Théâtre du Vaudeville à Bruxelles. Toutes les autres furent enregistrées au Théâtre Marigny à Paris.
Les retransmissions s'achevaient toujours par la présentation de la troupe et par le cultissime « Les décors sont de Roger Harth et les costumes de Donald Cardwell ».

Les dernières années, les comédiens n'avaient même plus à annoncer le nom des célèbres décorateurs et costumiers, c'était le public du théâtre Marigny qui s'en chargeait !
Mais il faut dire pour être juste que ces deux célébrités ne furent pas les seules à créér décors et costumes. Pas moins de 37 autres décorateurs et 21 autres costumiers ont ainsi participé au succès de l'émission !

 

Au_Theatre_Ce_Soir.JPG
De Gauche à Droite :
Fred KIRILOFF (son) - Lucien BILLARD (photographie) - Donald CARDWELL (costume) - Pierre SABBAGH - Edouard SANDERSON (régisseur) - Yvette BOUSSARD (scripte) - Roger HARTH (décors) - Guy MAUPLOT, (assistant réalisateur).

 

Plus d'informations : http://kiriloff.free.fr/les_pieces_du_theatre_ce_soir 

 

à bientôt 

Partager cet article
Repost0
20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 16:42

Amis théâtronautes bonjour

 

Aujourd'hui nous allons aborder le cas de l'une de ces jeunes filles atteintes par "le mal".

Selon les observations d'un dénommé docteur Chiara publiées et extraites de la gazette médicale de Lyon.

Ce document de 1861 est accessible par le Net à l'adresse http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5723079j/f1.image  (bibliothèque nationale)

Alors quelles sont les observations du brave docteur Chiara, observations effectuées sur une jeune fille nommée Angélique B.

Cette jeune fille de 24 ans, écrit le docteur, est très sanguine et très vigoureuse, d'une santé florissante, malgrè sa "maladie" qui dure depuis 4 ans, malgrè aussi 3 mois de détention qu'elle vient de faire dans les prisons de Thonon, pour actes de violences exercées contre Jean.B, le magicien actuel, ou le jeteur de sorts de Morzine... Elle n'a jamais éprouvé de troubles dans la menstruation.

Les Possédées 20120613Les premiers symptômes sont au début les mêmes que ceux de Péronne M. (gestes de déglutition, hoquet, puis mouvements alternatifs de la tête en avant et en arrière ), puis les membres supérieurs et la tête entrent en convulsions. Les bras se tordent dans tous les sens, la figure devient rouge, grimaçante, hideuse, le cou se gonfle avec des sentiments de strangulation... Les membres inférieurs sont immobiles,....., les convulsions ne paraissent pas descendre plus bas que le diaphragme.

Comme chez toutes ces "malades", la sensibilité générale est complètement abolie ! On a beau les pincer, les piquer ou les brûler elles ne ressentent rien.... Rien aucun signe, aucune parole de douleur. Après quelques instants d'une scène muette,....., notre possédée se met à pousser des jurons horribles. Ecumante de rage, elle injurie tout le monde avec une fureur pareille. Ce n'est pas la fille qui s'exprime ainsi mais le diable qui la possède et qui se sert de son organe pour parler en son nom propre. Elle n'est qu'un instrument passif dont la notion de moi est entièrement abolie. Si on l'interpelle, elel reste muette, seul Belzébuth répondra !

Après 3 minutes environ, le drame effrayant cesse d'un coup comme par enchantement ! La jeune fille reprend l'air le plus calme, le plus naturel du monde comme si rien ne se fût passé.... Elle tricotait avant, la voilà qui tricote après sans qu'elle paraisse avoir cessé son travail. Le docteur l'interroge, celle-ci répond n'éprouver aucune fatigue, ne se souvenant de rien, seulement lorsque l'accès vient de se déclarer; elle ressent alors une gêne, quelque chose qui la barre au creux de l'estomac et qui remonte jusqu'au cou venant l'étouffer et l'étrangler. Le docteur lui parle de ses injures qu'elle a dites, elle les ignore mais paraît en être très contrariée et fait ses excuses !

Voilà pour les observations du docteur sur cette jeune fille. Deux autres observations figurent aussi dans son rapport; celles effectuées sur Péronne mais aussi sur la femme B. épouse du même monsieur B.

 

à bientôt

Partager cet article
Repost0
16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 11:05

Chers amis théâtronautes bonjour

Occasion pour nous aujourd'hui de vous parler d'un lieu, d'un édifice religieux évoqué dans le fardeau de Curosset, Notre Dame de la Gorge.

Pourquoi ? Car d'une part certaines femmes de Morzine y ont effectué un pélerinage et d'autre part une légende est liée à sa construction mais nous y reviendrons plus loin...

Mais situons d'abord Notre Dame de la Gorge. C'est une charmante chapelle située à 1180 mètres d'altitude près des Contamines Montjoie (74).

Chapelle ou église ? Une chapelle est une petite église qui n'a pas ou plus le titre de paroisse. Une paroisse est une subdivision d'un diocèse, c'est aussi le territoire sur lequel un curé exerce ses fonctions. Un diocèse est une circonscription territoriale sous la juridiction d'un évèque.

Plan sur http://goo.gl/maps/8u0mP
Et souscription sur : http://www.mairie-lescontamines.com/userfiles/bulletin%20souscription%20ND%20de%20la%20Gorge(1).pdf

Son histoire : Notre Dame de la Gorge, fondée au 14ème siècle par les bénédictins,  a été l'église paroissiale de tous les habitants du vallon jusqu'au début du 19ème.
Notre_Dame_De_La_Gorge-copie-2.jpgL'édifice sera malheureusement dévasté en 1517 par un incendie puis subira également plusieurs débordements du torrent le bon Nant proche de l'église.
Notre dame de la gorge fut reconstruite entre 1699 et 1701 par deux architectes, Jean de la Vougniaz (qui venait d'achever la reconstruction de l'église de St Gervais) et Pierre de l'Esglise.
Son aménagement intérieur sera achevé en 1728 et l'orgue pourra retentir en 1736 quand les pélerins se réuniront lors de la fête de l'assomption.
Notre dame de la gorge fut un sanctuaire au fort rayonnement spirituel, imprégné du culte marial (Dévotion très ancienne à la Vierge).

Enfin sa légende : On raconte aussi que cette chapelle devrait sa fondation à une légende receuillie en 1822. Un jeune berger s'entretenait amoureusement avec son aimée et était fort embêté par son énorme goître. Regardant le maigre corsage de sa fiancée, il pensa que la nature s'était bien trompée, aussi promit il à la Vierge de lui bâtir une chapelle en ces lieux si celle-ci l'exauçait en intervertissant les rotondités mal placées. Son voeu fut satisfait et la chapelle aussitôt bâtie reçut le nom de notre dame de la gorge.

En fait son nom viendrait plus raisonnablement de sa position topographique dans une échancrure de rocher, la gorge du Bon Nant, un torrent redoutable et capricieux.

(source "Diableries et sorcellerie en Savoie" de Michèle Brocard-Plaut aux éditions Horvath)

Pour plus d'information :
http://www.histoiresdebaladesatiredailes.fr/les%20contamines/CONTAMINES%20MONTJOIE%20Site%20tout%20pret/PATRIMOINE%20RELIGIEUX/Notre%20Dame%20de%20la%20Gorge/imgcol/contact_1.htm

A bientôt

Partager cet article
Repost0
7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 12:57

Bonjour à toutes et à toutes

Occasion pour nous aujourd'hui de vous présenter une partie du décor du fardeau de Curosset.
Le décor est constitué pour partie en des peintures dites en trompe l'oeil.

Ces peintures sont actuellement en cours de réalisation sur trois toiles, dont les dimensions sont le suivantes :

  • Une grande toile de 6 mètres par 3 représentant l'intérieur de l'église de Morzine vers 1860.
  • Une toile de 5 mètres par 2,50 représentant, côté cour (côté droit de la scène vu de la salle), un chalet avec "cortna" au hameau des Fys vers 1860.
  • Une autre toile de 3 mètres par 3 représentant la place du village vers 1860.

Un écran de toile sera également pendu à la structure centrale en fond de scène pour y projeter des images et pour y réfléchir des lumières noires.

Deux des toiles sont en préparation au domaine de Thénières à Balaison quant à la troisième, celle-ci est réalisée dans un atelier privé à Albertville !

Vous noterez la dextérité de certain à manier aussi bien la clarinette, l'harmonica ou tout autre instrument, que le pinceau !  

 

Toile 001Toile 002

Toile 003

 

à bientôt

 

Partager cet article
Repost0
3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 15:11

Le fardeau de Curosset relate aujourd'hui le dur labeur des ardoisiers de Morzine.

Ardoise_003.JPGOccasion pour Fun en Bulle, ce mardi 7 août, d'imaginer in situ ce que fut le métier d'ardoisier (ou carrier).
Franck Buet a bien voulu nous accueillir chez lui, à l'ardoisière des 7 pieds, pour une découverte de son métier.
Pour plus de renseignements sur les visites http://www.ardoise-morzine.com .

 

Ardoise_012.JPGMais d'abord un peu d'histoire.

Les premières exploitations furent probablement antérieures au 18 ème siècle, mais c'est de 1734 que sont datés les premiers écrits attestant de l'utilisation de l'ardoise à Morzine.
Ardoise_014.JPGL'église sainte Marie-Madeleine de Morzine fut en effet recouverte cette année là avec ce matériau, suivies de quelques demeures bourgeoises que l'on appelle encore aujourd'hui les "châteaux".
La commercialisation des Ardoises qui date de la fin du 18ème siècle, connut un véritable succès, succès s'expliquant par une durée de vie de toiture centenaire !

C'est directement par la falaise que fut d'abord exploitée la carrière, puis sous forme minière avec des galeries horizontales.
Ardoise 007L'extraction consistait alors à détacher à coup d'explosif la matière première en blocs, puis à fendre ces blocs en plaques afin d'être finalement débitées en ardoises.
Si l'explosif était autrefois utilisé, ce sont aujourd'hui des outils diamantés qui découpent les blocs.

Les mineurs travaillaient autrefois de novembre à avril.
Le reste de l'année était réservé au travail des champs ou en pâturage.
L'extraction de l'ardoise connut son apogée vers le milieu du 19ème siècle, et hébergea jusqu'à 70 carrières employant quelques 250 personnes.

Ardoise_019.JPGUn ouvrier pouvait produire, selon son habileté, de 400 à 1000 ardoises quotidiennes.
Le premier tiers du 20 ème siècle vit ralentir l'exploitation de l'ardoise, "l'or gris", avec d'abord l'arrivée du tourisme (exploitation de "l'or blanc") et l'avènement de nouveaux matériaux de couverture.
Il ne reste plus aujourd'hui que 4 ardoisières en activité sur Morzine.

Un beau réservoir de construction quelque peu délaissé sauf depuis quelques années avec le retour aux traditions locales et aux valeurs d'authenticité. La municipalité est d'ailleurs un des deux principaux clients des ardoisiers de Morzine encore actifs, le second étant une société qui a créé une ligne de souvenirs sérigraphiés sur support d'ardoise.

 

Pour plus d'informations sur le sujet :

http://www.caue74.fr/media/documents/referentiel-impression/quelques-portraits-de-pierre-les-ardoisieres-de-morzine.pdf

 

Ainsi donc une partie de la troupe de Fun en Bulle a t'elle rendu visite à l'ardoisière de Franck Buet ce mardi 7 août. Franck est le neveu de Bernard Buet président du groupe histoire et patrimoine de Morzine (avec qui nous présenterons le spectacle sur Morzine le week-end du 11 novembre) et cousin de l'une de nos comédiennes (Bernadette Raymond).

Franck Buet est l'un des derniers exploitants d'ardoisière sur Morzine. La visite de la mine n'étant pas possible pour des raisons de sécurité, c'est dans son atelier que la troupe s'est rendue pour y voir des présentations de l'outillage traditionnel, des gestes des carriers et des tenues des ouvriers de l'époque.

Les anciennes photos (que vous pouvez voir plus haut), les démonstrations de Franck et les discussions avec Bernard, ont largement satisfait la curiosité et l'intérêt des funambulistes présents pour l'occasion. Le spectacle du fardeau et notamment la chorégraphie des carriers n'en sera que plus crédible car plus proche de la réalité historique.

A bientôt

Partager cet article
Repost0
3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 13:30

Bonjour

Mardi 31 juillet : Pique nique à corps et à choeur si j'ose dire ce soir là au domaine de Rovorée près d'Yvoire.

Voici donc quelques clichés (merci Josie) montrant l'assiduité des choristes face aux partitions et leur aptitude à lever le coude à défaut de pouvoir lever plus haut la voix en pleine nature.

Vous en conviendrez... Que la vie est dure en Chablais au bord de la lagouille.

Allez bonjour chez vous.

 

20120731_001.JPG 20120731 002
20120731_003.JPG 20120731_004.JPG
20120731 005 20120731 006
Partager cet article
Repost0